Les scientifiques ont découvert quelles villes contribuaient le plus à l'effet de serre

Pour déterminer le niveau d’impact des grandes villes sur l’écosystème de la planète, les scientifiques ont utilisé le terme «empreinte carbone». Ce concept est utilisé pour désigner la quantité de gaz à effet de serre produite dans la ville à la suite du fonctionnement des entreprises industrielles et du mouvement des véhicules. Sur la base des résultats des données annuelles, les évaluations des villes les plus polluées de la planète sont compilées en fonction de leur contribution à l'amélioration de l'effet de serre sur la planète.

Selon une étude récente, Séoul, la capitale de la Corée du Sud, ou plutôt la région métropolitaine Séoul-Incheon, qui compte plus de 23 millions d’habitants et produit plus de 270 mégatonnes de dioxyde de carbone, a été la première. Guangzhou, en deuxième place, avec à peu près les mêmes indicateurs, et le New York américain clôture le top trois, qui émet 230 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère de la planète.

Hong Kong, Los Angeles, Shanghai, Singapour, Chicago, la métropole Tokyo-Yokohama et Riyad, avec 118 mégatonnes à la 10e place, font également partie des dix premières villes en matière de pollution par les gaz à effet de serre. Comme vous pouvez le constater, les principaux fournisseurs de gaz à effet de serre dans l’atmosphère de la planète sont situés en Asie du Sud-Est et aux États-Unis. Les principales villes européennes polluantes étaient Moscou et Londres, classées respectivement 15ème et 16ème. Saint-Pétersbourg a pris la 79e place.

Il convient de noter que cette classification est basée sur le niveau des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et ne prend pas en compte les autres polluants atmosphériques. En d'autres termes: la plus grande «empreinte carbone» n'est pas du tout synonyme de la ville la plus sale de la planète. Il existe d'autres classements basés sur le nombre de particules en suspension dans l'atmosphère des villes ou sur le niveau de toxicité des émissions.